Branche de ville
Ce travail bichromique propose de faire l’expérience du détail et de la perte de repères confrontant deux itinéraires paysagés (anthropique et naturel). Le graphisme enfantin renvoie à l’univers du jeu de l’apparition et disparition. Cette représentation sinueuse met en scène une déambulation traduisant notre rapport essoufflé à la réalité du paysage.
Ce papier peint s’observe alternativement, à l’aide de trois filtres colorés.
Gravure sur bois, 70 x 70 cm.
Ce projet aborde plusieurs paysages : pour commencer celui de la vue de ma fenêtre qui par habitude cesse d’être un paysage, à force d'être vu. Des montagnes considérées comme hideuses il y a quelques siècles et qui maintenant figurent sur mille cartes postales. L'espace urbain où on y vit tellement vite qu’on ne fait plus attention aux détails, au ciel, aux immeubles, aux bancs. Les "sessions d’air frais" qu’on essaie de trouver à la campagne, dans la nature, mais qui sont aussi organisés par l’homme, pollués par l’homme aussi des fois. Les vues aériennes qui transforment le paysage en peintures abstraites.